Histoire

– Mas-de-Londres au pied du Pic Saint-Loup –

En plein cœur d’une zone Natura 2000, le village est constitué de 10 hameaux et lieux-dits éparpillés sur le bassin de Londres, du hameau de La Liquière situé près de la zone d’activités de Saint-Martin-de-Londres, au hameau de Gabriac niché sur les premiers contreforts de l’Hortus, ce sont : le Castellas, le Mas d’Alègre, les Baralles, la Liquière, la Borie, le Mas de Garonne, la Fraicinède, la Jasse, le Fesq, Gabriac et le Gardiol . Du village médiéval surplombant une mosaïque de vignes et de cultures, demeure notamment l’église romane Saint-Géraud (XIIe siècle) remaniée quelques cinq cents ans plus tard. A coté de l’église restent quelques murs du château qui donna jusqu’à la révolution son nom au village de Castel de Londres (lou Castel ), de là vient le nom de ses habitants, les Castelains.

Un peu plus bas se trouve le Mas d’Alègre autour duquel se développa le centre actuel du village, à partir du XVIéme siècle.

Pendant des siècles l’agriculture traditionnelle des garrigues fut la principale activité des Castellains : élevage de moutons, production de céréales, exploitation du bois et charbon de bois, puis ce fut l’essor de la viticulture au XIXéme.

S’il reste aujourd’hui encore quelques agriculteurs pour valoriser les terres de la commune, plus de 80% des actifs travaillent hors de la commune, souvent à Montpellier .

La population du village restée relativement stable depuis la Révolution ( 268 habitants en 1793, 275 en 1999 ) a doublé depuis, atteignant 665 habitants en 2020.

Le Mas de Londres fait partie de la communauté de commmunes du Grand Pic Saint Loup : cc-grandpicsaintloup.fr